- Une réalité qui s’impose: les radiofréquences interagissent avec le système immunitaire, et avec la santé humaine en général. A travers le système immunitaire, l’exposition aux radiofréquences modifie inévitablement la réaction aux agressions internes ou externes (cancer, mais également auto-immunité ou pathogènes).
- Mais:
Cette interaction n’est pas à sens unique. Dans beaucoup de cas, un effet négatif est compensé par un effet positif. Par exemple un effet de promotion du cancer est compensé par un effet de protection par rapport aux maladies auto-immunes, et vice-versa. La compensation des effets positifs et négatifs donne un résultat global ouvert à discussion en termes de santé publique.
L’effet d’une exposition peut être contrebalancé par une autre: par exemple les effets de l’exposition GSM (2G) sur la maladie de Creutzfeldt-Jakob ont été contrebalancés par l’exposition UMTS (3G).
Cette interaction est souvent temporaire. Par exemple un effet de promotion du cancer lors de la mise en place d’un émetteur disparaît après un certain délai et dans certains cas s’inverse.
Cette interaction s’insère dans un historique de plus de 120 ans. Elle a modifié le système immunitaire de nos parents et de nos grands-parents (affectant par exemple leur réaction à la Poliomyélite). La suppression brutale de toutes les émissions, si elle était réalisable, n’aurait pas que des conséquences positives en termes de santé humaine.
Cette interaction ne correspond pas toujours aux préjugés: par exemple, bien qu’une installation d’antenne puisse avoir un effet temporaire de promotion du cancer, en moyenne et sur le long terme la technologie GSM (2G) a eu un très net effet anti-cancer.
Cette interaction n’est pas toujours proportionnelle à la puissance d’exposition: Les effets des émetteurs de télévision ou des antennes-relais à faible puissance d’exposition sont de nature différente de ceux de l’utilisation directe (à forte puissance) de téléphones portables, mais sont tout aussi réels. Les effets sur la Poliomyélite se produisaient souvent à des centaines de kilomètres de l’émetteur, donc à très faible puissance d’exposition.
L’existence d’effets à très faible puissance d’exposition ouvre par ailleurs la voie à l’étude physique d’effets similaires mais d’origine naturelle, qui pourraient être physiquement « portés » par les ondes électromagnétiques du « fonds thermique », ondes de très faible puissance présentes partout.